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Le terme de philanthropie apparaît au début du XVIIIème siècle, dans les mots de Fénelon ; elle est au départ attachée essentiellement à la notion de charité chrétienne. Elle devient ensuite, plus laïque et humaniste, portée par les grands penseurs de l’époque. L’âge d’or se situe au XIXème, lorsque la pauvreté et les inégalités font apparaître de nombreuses fondations, alimentées par les grandes fortunes de l’époque. Le logement, la santé, l’éducation, sont autant de combats qui, peu à peu, vont devenir du ressort de l'État. Jusqu’à devenir l'État providence, avec un salaire minimum, l’école gratuite pour tous, le chômage, et même l’assurance maladie en 1945.
Les médias offrent une force de communication qui permet au XXème de cibler le grand public et de le sensibiliser aux problèmes de société ou de santé. Des campagnes voient le jour et permettent de collecter des fonds importants en additionnant des petites sommes accessibles à plus de donateurs. Parmi elles, les biens connues pièces jaunes en faveur des enfants hospitalisés, ou encore le téléthon au profit des maladies génétiques neuromusculaires.
A la fin des années 80, un nouveau combat s’annonce, celui du changement climatique. Au-delà de la hausse des températures, c’est la vie sur terre qui est menacée. Sécheresses intenses, pénuries d'eau, graves incendies, élévation du niveau de la mer, inondations, fonte des glaces polaires, tempêtes catastrophiques et déclin de la biodiversité, sont autant de périls qui nous guettent. Et malheureusement, ceux déjà fragiles seront les plus touchés.
Aujourd’hui, le secteur associatif est présent dans des domaines très variés. Aussi parle-t-on volontiers de projets solidaires, regroupant sous cette appellation tant des actions sociétales, que de santé publique ou d’environnement. Ils sont de plus en plus nombreux, or le baromètre de générosité 2018 a montré une baisse de 4,2% des dons aux associations et fondations d’intérêt général sur une dizaine d'années. Il était donc grand temps de multiplier les sources de dons.
Le numérique et ses nombreux outils à la portée de tous, ont permis cette transition : financement participatif, dons par tweet ou sms, arrondis en caisse ou sur salaire… les moyens sont à présent pléthore, le taux de pénétration au maximum (dans tous les foyers) et la pratique presque indolore : c’est la magie du micro-don.
La grande nouveauté de CanB est de vous permettre de participer à des projets solidaires, sans débourser un centime. Cette fois c’est le système bancaire qui participe, vous devenez le vecteur du don. Il s’agit d’une carte de paiement classique et acceptée partout (VISA), qui à chaque achat, distribue sa part de commission interbancaire à des associations, soit 0,15% de la transaction.
